J’écris,
Comme un souffle de vie sorti du Waterman,
Comme un éclair de lucidité sans la teinte des Ray-Ban,
Comme une piqûre de vaccin contre la morosité en filigrane,
Comme une recherche d’harmonie, tranquillité de l’ombre sous les platanes.
J’écris,
Comme un sourire adressé à la sagesse des Anciens,
Comme un flambeau transmis à la jeune génération, sous les regards contemporains,
Comme un indescriptible besoin de laisser une marque pour le monde de demain,
Comme une façon de contribuer à rendre cette vie meilleure, un monde plus serein.
J’écris,
Comme un glaive chauffé au feu rouge du Dieu de la guerre,
Comme une arme saillante, pour combattre un ordre établi délétère,
Comme la lave jaillissant du plus profond des cratères,
Comme pour projeter le sang de la plume, dans un mouvement contestataire.
J’écris,
Comme un magicien traçant des fils poétiques sous la voie lactée,
Comme une échappatoire d’un monde depuis trop longtemps vilipendé,
Comme une graine de bonté semée dans les sentiers escarpés,
Comme un enracinement dans un idéal que je veux nommer réalité.
J’écris,
Pour claquer des vérités plus faciles à lire qu’à entendre,
Pour envoyer du rêve dans nos cœurs, qu’ils soient durs ou tendres,
Pour élargir nos champs de vision, qu’on apprenne à apprendre,
Pour éloigner les démons, les morsures des scolopendres.
J’écris,
Pour tenter de nous créer un avenir radieux,
Pour y voir briller tes si jolis yeux,
Pour faire pâlir d’envie les envieux,
Pour accompagner nos jours, jusqu’à ce que l’on soit vieux…
Phoennyx – octobre 2021
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