Tu as cru que
Je me tairais par peur
Tu ne te doutais pas que
Maintenant, j’ouvrirais mon cœur
Tu pensais me saigner
Si je me confiais trop
Le double jeu bien ficelé
Dans tes yeux, je n’étais pas le héros.
Tu ne l’étais pas non plus,
Et ne le seras pas plus maintenant,
De toute ma vie, je n’ai jamais vu,
Pire que toi, comment ai-je pu tenir treize ans !
Tu fais de moi un surhomme,
Celui capable de te tenir tête,
Il devait être bien caché dans mes chromosomes,
Celui capable de te faire ta fête.
Et pourtant il y en a eu,
Des doutes émergeant à la surface,
Serais-je capable de t’envoyer ce coup de pied au cul,
En osant affronter mon regard dans la glace ?
Tu pensais que
Je me tairais de douleur
Cela fait tellement d’années que
Tu m’as noyé de ta noirceur.
Appelle-moi Max,
Je suis libre de ton air mortifère,
Tu es pire que l’anthrax,
T’as vampirisé mon atmosphère,
A mon tour maintenant,
De te l’envoyer en pleine tronche,
Fini l’ancienne époque, dorénavant
Je retrouve l’air dans mes bronches.
En pleine période de pandémie,
Qui continue pour la troisième année,
Je n’ai jamais autant souri,
Derrière mon masque, je suis libre de mes pensées,
Terminée l’époque où je devais me taire,
Pour garder ton confort que tu faisais nôtre,
Pendant que tu m’accablais de la pire manière,
Parce qu’on n’avait pas la vie des autres.
Tu m’en rendais responsable,
Je le suis encore dans tes yeux,
Nos rapports sont exécrables,
J’ai tellement bien fait de mettre fin à nous deux,
Nous deux d’ailleurs n’avons jamais existé,
Tu vivais au travers de moi,
J’étais comme un pantin articulé,
Par le fiel de tes doigts.
Maintenant tu t’en es trouvé un autre,
A le vanter comme tu le faisais à nos débuts,
Tu fais de lui ton apôtre,
Qui propage ta parole, ta vile vertu,
Dans combien de temps va-t-il s’en rendre compte,
Aura-t-il encore des amis qui ouvriront son esprit,
Avant que tu lui règles son compte,
Qu’il ne soit plus que l’ombre de sa vie ?
Aura-t-il la même volonté que celle dont j’ai fait preuve,
La même force de caractère,
Avant que tu lui aies fait avaler trop de couleuvres,
Son monde teinté de ta vision délétère ?
Comment réagirez-vous,
Lorsque d’un côté ou de l’autre ça capotera,
Tu détruis ton monde, tu en verras le bout,
Comme la mante religieuse, lui aussi tu le boufferas.
Je croyais que
Je me tairais par fidélité
Maintenant j’ai décidé que
Je m’affranchirais de tout cela par l’oralité
Aujourd’hui, mon cœur est offert
En intégralité
A nos enfants qui me rendent si fier
De m’être battu pour nous sauver.
Phoennyx – Février 2022
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