A toi, oui toi, mon amie l’écrivaine,
Ma plume qui s’est noyée dans l’encrier.
Qui m’a lâché, seul avec mes pensées, depuis plusieurs semaines,
Au moment où je veux esquisser de jolis pleins, de jolis déliés.
Je n’aime pas cette idée où l’ambiance du moment a raison de ton jet d’encre,
Pourtant il faut bien l’avouer, mon stylo avec toi s’est barré, bien planté dans le fond comme une ancre.
J’aimerais écrire de vrais beaux textes, avec de riches idées, quelque chose qui claque bien,
Un vrai slam couché sur papier, avant de reprendre les scènes, sous le regard du public, une bonne IPA à la main.
Alors à défaut de trouver la bonne idée, des mots qui se voudront fédérateurs,
Je m’adresse à toi mon amie, et pour te causer, je n’ai pas besoin de prompteur.
J’improvise ce dialogue avec toi car oui je m’adresse à toi et tu me réponds en écho,
Bientôt j’espère, tu résonneras à travers ma voix, bien vivante, amplifiée par le micro.
Tu m’as déjà fait voyager, rencontré de beaux artistes, même fait imprimer dans un almanach,
De beaux voyages artistiques, de textes oniriques ou belliqueux, certains se souviendront peut-être de Tic-Tac,
Des idées bien forgées, dures comme la roche, à les intégrer à force de nuits blanches passées à apprendre tes textes par cœur,
La plume noire dansant sur le papier blanc, mais dessinant de vives et chatoyantes couleurs.
Décembre 2020, quelle drôle d’année, celle-ci aura été étrange,
Pas d’autre référence temporelle, j’aimerais slamer ce texte pour la nouvelle première, bon sang ce que ça me démange,
M’inspirer de vos univers à vous, slameuses et slameurs, sur de vraies scènes, où on sent la force de votre présence,
Toujours emplie de passion, d’écoute, de sourires, de fusion, et surtout de bienveillance.
Phoennyx – Décembre 2020
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