Papa séparé, c’est un nouveau début.
Une époque passée, la vie d’avant mise au rebut.
Maintenant, une vie bien rythmée, bien plus encore que les années bahut,
Un temps pour les soirées, un autre en papa assidu.
Papa séparé, c’est un avant-goût de la vie sans grenade qu’on amorce.
Plus d’épouse au quotidien pour m’emmerder, hormis sur les histoires de divorce.
Les attaques incessantes pour me terrasser, ont le mérite d’endurcir mon écorce.
Dans tout cela, le dialogue n’a jamais existé. En guise de réponse, elle me gueule dessus de toutes ses forces.
Papa séparé, c’est un désert conjugal.
Une nouvelle liberté mais contrôlée, Big Brother continue de surveiller, ce vil chacal.
Papa, tu ne veux pas de compagne à tes côtés, avoir une vie sentimentale ?
Non les enfants, papa n’est pas divorcé. Mais qu’importe ! Maintenant, j’ai le moral.
Papa séparé, c’est un combat contre toutes les administrations.
Un combat contre les clichés, perpétuel face à toutes les institutions.
Limite usurpation d’identité, un long chemin vers la rédemption,
Victime de racisme genré, contemporain de la mouvance « balance ton porc »… sujet d’expérimentation.
Papa séparé, c’est un mode d’éducation.
Allier l’action à la volonté, avec la plus grande conviction.
Montrer aux enfants confiance et sérénité, se poser les bonnes questions.
Tracer sa route malgré les dangers, le maître-mot est : anticipation.
Papa séparé, c’est l’espoir d’un équilibre pérenne.
L’espoir que le juge voie mon intégrité, qu’enfin la vie soit plus sereine.
L’espoir que la Justice soit sensée, ne soit plus imprégnée de tant de haine.
Dans l’attente que le divorce soit prononcé. Ici à Nantes, il ne faut pas être pressé, ça fait longtemps que ça traîne…
Phoennyx – Août 2020
Aucune réponse